Page 2 sur 8
Le Narval (S631) est construit à Cherbourg (Budget 1949). L'ordre de mise ne chantier est signé le 12 Octobre 1949.
Démarreurs M.E.P., réducteur/embrayeur (© D.C.A.N.)
Il est mis sur cale en Juin 1951 sous le numéro de coque Q231.
Le "Narval" reçoit un central-opérations et un P.C. torpilles essayés et améliorés sur l'Artémis, ainsi qu'un équipement de détection sous-marine et électromagnétiques très développé.
Pour l'hydrodynamisme, de nombreux essais sont effectués en bassin des carènes sous la responsabilité du futur Ingénieur Général Brard : la forme de la coque est entièrement renouvelée. M. de Dinechin peaufine les hélices, la barre de direction et celles de plongée.
Début 1951, à Cherbourg est construite une virole d'essai de la coque épaisse et le montage de la coque qui est entièrement soudée se poursuit de 1951 et 1952.
Il est lancé le 11 Décembre 1954. ().
En Avril 1956, il effectue ses essais de plongée.
Cols Bleus n° 444 du 21 Avril 1956 (© Cols Bleus)
Le 10 Avril 1956 le "Narval" effectue sa plongée statique de pesée et neuf jours plus tard sa première plongée en route libre.
Lors de ses premiers essais en mer, le "Narval" a des problèmes qui auraient pu lui être fatal. En effet une erreur de montage des indicateurs d'angle de barre, ils ont été montés à l'envers, donne des sueurs froides à l'équipage et aux ouvriers de D.C.A.N. qui ont embarqués pour suivre les essais.
Le 11 Juillet la commission d'essais déclare « L'essai à grande profondeur acquis et déclaré "très satisfaisant" ». Cet essai a été effectué le 27 Juin à une immersion ≈ 150 mètres.
Venant de Cherbourg, où il a été construit , le sous-marin "Narval" a effectué au large de Lorient des essais de vitesse en plongée à grande profondeur, essais couronnés du plus grand succès et qui ont valu à ses ingénieurs, à son état-major et à son équipage les félicitations de M. Anxionnaz, Secrétaire d'État à La Marine (Cols Bleus N°458 du 28 Juillet 1956).
Tout au long de l'année 1956 et 1957 les essais vont se poursuivre. Des problèmes apparaissent [1]
Au niveau des diesels :
- Réfrigérants d'huile, de l'arbre des obturateurs d'échappement, du collecteur d'échappement, d'un bâti moteur diesel, de la pompe de balayage, de l'arbre manivelle, des cylindres, du limiteur de vitesse et des réducteurs de lignes d'arbres.
Au niveau des M.E.P. (Moteurs Electriques Principaux) :
- Défrettage de l'induit du moteur Bâbord.
- Feu dans le moteur Tribord.
Divers :
- Fêlures des cloisons entre ballasts.
- Incidents sur les portes de remplissage des ballasts-soutes et sur volet T.L.T.
- Presse de hissage des mâts ARUR et APV.
- Nombreux cas de corrosion en particulier sur les vannes de coque.
|