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Vendredi 19 Avril 2024

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Eurydice II
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Du 12 Janvier au 08 Février 1970 elle est en I.P.E.R. (Indisponibilité Périodique Et Réparations). Son deuxième carénage est prévu pour le 01 Avril 1970.

Elle participe ensuite à différents exercices entrecoupés de retour à Toulon pendant le restant du mois de Février.

Le 01 Mars elle appareille de Toulon pour participer à des exercices axés sur la lutte anti-sous-marine prévus le 02 et le 03 Mars avec le bâtiment d'accompagnement "Argao" et le 04 Mars entre 07h00 et 10h00 avec un avion de patrouille maritime.

Pour cause de mauvais temps les exercices avec le bâtiment de surface sont arrêtés. L'"Eurydice" retrouve sa liberté de manœuvre dans la matinée du 03 Mars. En fin d'après-midi il s'amarre à un coffre devant Saint-Tropez et signale sa nouvelle sa nouvelle position à la 1ère Escadrille des Sous-Marins qui lui envoie des instructions pour le point de rendez-vous du lendemain : « À 07h00 au milieu de la limite Nord du Secteur T-59 ». Elle ne signale pas son appareillage.

Elle est en contact, de 06h10 à 06h30 le 04 Mars, avec la B.A.N. de Nîmes-Garons dont l'avion de patrouille maritime, un "Breguet Atlantic", fait partie. Ce dernier entre en contact avec le bateau vers 06h45 qui navigue à l'immersion périscopique, avec ses aériens sortis mais pas le tube d'air du 'Schnorchel' d'après le visu de l'équipage.

À 07h00 l'équipage de l'avion aperçoit à proximité de l'"Eurydice" des bâtiments de commerce. Le bateau et l'avion vont commencer les essais.

À 07h07 le "Breguet Atlantic" donne des consignes au bateau par radio. À 07h12 départ des essais et une minute plus tard l'"Eurydice" plonge. Cette dernière doit reprendre contact avec l'avion avant 07h30. Mais plus de contact radio, visuel ou ou au radar.

À 08h55 l'avion envoie à Nimes-Garons un message d'alerte rapportant l'absence de tous contacts.

À 10h50 la Préfecture Maritime lance la procédure Submiss/Subsunk.

De nombreux bâtiments de surface et des moyens aériens sont de suite déployés :

- Deux "Breguet Atlantic" et un "Super-Frelon".

- La gabare "La Fourmi".

- Des bâtiments de la Marine Nationale qui sont en train de participer à l'exercice « Olive verte ».

- L'escorteur d'escadre "Surcouf"

- L'escorteur rapide "Le Picard", puis "Le Vendéen" avec le bâtiment d'accompagnement "Robert Giraud".

- Le bâtiment d'accompagnement "Arago" puis plus tard les sous-marins "Doris" et "Argonaute".

En début d'après-midi vers 13h00 une tâche de combustible est repérée par des avions et des débris sont récupérés par "La Fourmi".

L'analyse du combustible recueilli sur zone confirme que c'est du gasoil 'marine' et les débris sont identifiés comme provenant certainement de l'"Eurydice".

Le 04 Mars à 07h28 des stations du Laboratoire de Détection et de Géophysique de Provence enregistrent un signal sismique provenant d'une explosion (ou plutôt une implosion), suivie éventuellement d'un choc.

Les six cargos présents dans la zone d'exercice sont identifiés puis des dispositions sont prises pour effectuer une visite de leur coque en vue d'une recherche sur une possibilité de collisions.

Seul le "Tabarka" a des traces suspectes. Mais malgré des examens approfondis rien de prouve que le bâtiment est entré en collision avec l'"Eurydice".

 



 
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